Avril 1978. Un garçon de onze ans
trouve un chaton blessé. Sous le coup de l'émotion, il rate le train
qui devait le ramener chez lui. Il monte alors dans le premier convoi
qui se présente et se retrouve dans une région inconnue.
Lancé
dans un trajet de retour qui, sous la plume de Thomas Sandoz, prend des
allures d’errance effrénée, l’enfant doit batailler contre les
obstacles naturels, dominer ses douleurs, affronter la forêt et la
nuit. Une course déraisonnable rythmée par l'afflux de souvenirs, le
temps qui fuit sous ses pas, des décors qui se succèdent, des
rencontres troubles. Et Maman, et Papa, figures obsédantes de cette
migration qui précipitera le jeune garçon hors de l’enfance.
L’auteur
imprègne l’atmosphère d’une telle tension, et les péripéties d’une
telle fantaisie étrange que l’entreprise devient rêve, ou cauchemar. Un
univers chimérique qui donne lieu à un texte éminemment inventif, riche
et sensible, un conte initiatique envoûtant, sorte d’ « Alice au pays
des merveilles » au masculin.
[note de l'éditeur]
"Du
grand art, en toute discrétion."
Julien Burri, L'Hebdo, avril 2014
"Tout en touches impressionnistes, l'auteur fait émaner de ses pages un
sentiment diffus d'inquiétude et de mélancolie. [...] Une petite merveille de conte initiatique."
Anne-Sylvie Sprenger, Le Matin Dimanche, 27 avril 2014
"[TS] nous emmène sur les sentiers de son écriture
dense et prenante. [...] Il invente pour raconter Pouce, une écriture
soignée, à hauteur d'enfance mais pas seulement; une écriture qui déploie le
paysage comme une série de tableaux où l'on entre, où les histoires passent
et repassent [...]" *****
Eléonore Sulser, Le Temps - Samedi Culturel, 26 avril 2014
"[TS] mène un double récit, le périple de
l’enfant et le drame familial dans un texte à la fois violent et poétique,
la poésie de l’enfance et la violence des adultes."
Eliane Mazerm, Désamour, parutions.com, mis en ligne le 28 avril
http://www.parutions.com/index.php?pid=1&rid=1&srid=121&ida=16492
"L'auteur faisait usage d'une ponctuation sans complications dans Les temps
ébréchés; on retrouve cette manière d'écrire, envoûtante mine de rien, où dominent les points et les virgules, dans
Malenfance. L'auteur crée ainsi une ambiance simple et directe, qui laisse toute la place à la succession de péripéties de son roman [...]"
Daniel Fattore, http://fattorius.over-blog.com/
"Le tour de force de Thomas Sandoz, c’est de
raconter ce que l’on ne veut pas, de nous tenir d’une poigne ferme. On dévore
pour mieux l’être."
Bertrand Schmid, oct. 2014, http://litterature-romande.net/malenfance-thomas-sandoz/