Malenfance
Editions Grasset, Paris, 2014
ISBN : 978-2246851615
Avril 1978. Un garçon de onze ans trouve un chaton blessé. Sous le coup de l’émotion, il rate le train qui devait le ramener chez lui. Il monte alors dans le premier convoi qui se présente et se retrouve dans une région inconnue.
Lancé dans un trajet de retour qui, sous la plume de Thomas Sandoz, prend des allures d’errance effrénée, l’enfant doit batailler contre les obstacles naturels, dominer ses douleurs, affronter la forêt et la nuit. Une course déraisonnable rythmée par l’afflux de souvenirs, le temps qui fuit sous ses pas,
des décors qui se succèdent, des rencontres troubles. Et Maman, et Papa, figures obsédantes de cette migration qui précipitera le jeune garçon hors de l’enfance.
L’auteur imprègne l’atmosphère d’une telle tension, et les péripéties d’une telle fantaisie étrange que l’entreprise devient rêve, ou cauchemar. Un univers chimérique qui donne lieu à un texte éminemment inventif, riche et sensible, un conte initiatique envoûtant, sorte d’ «Alice au pays des merveilles» au masculin.
« Du grand art, en toute discrétion. »
Julien Burri, L’Hebdo, avril 2014
« Tout en touches impressionnistes, l’auteur fait émaner de ses pages un sentiment diffus d’inquiétude et de mélancolie. [...] Une petite merveille de conte initiatique. »
Anne-Sylvie Sprenger, Le Matin Dimanche, 27 avril 2014
« [TS] nous emmène sur les sentiers de son écriture dense et prenante. [...] Il invente pour raconter Pouce, une écriture soignée, à hauteur d’enfance mais pas seulement; une écriture qui déploie le paysage comme une série de tableaux où l’on entre, où les histoires passent et repassent [...] »
Eléonore Sulser, Le Temps - Samedi Culturel, 26 avril 2014
« [TS] mène un double récit, le périple de l’enfant et le drame familial dans un texte à la fois violent et poétique, la poésie de l’enfance et la violence des adultes. »
Eliane Mazerm, Désamour, parutions.com, mis en ligne le 28 avril
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« L’auteur faisait usage d’une ponctuation sans complications dans Les temps ébréchés; on retrouve cette manière d’écrire, envoûtante mine de rien, où dominent les points et les virgules, dans Malenfance. L’auteur crée ainsi une ambiance simple et directe, qui laisse toute la place à la succession de péripéties de son roman [...] »
Daniel Fattore
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« Le tour de force de Thomas Sandoz, c’est de raconter ce que l’on ne veut pas, de nous tenir d’une poigne ferme. On dévore pour mieux l’être. »
Bertrand Schmid, oct. 2014
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